Vous n’êtes pas votre douleur !
Quand on souffre depuis longtemps d’une maladie chronique, quand on est dépressif depuis des années, on peut avoir tendance à intégrer notre douleur, notre mal-être à notre identité.
Cela transparait même inconsciemment dans les mots qu’on utilise : “Je suis dépressif”, “Je suis toxicomane”, “Je suis malade”, “Je suis gros”…
Mais non ! Que votre douleur soit physique ou émotionnelle, elle ne fait pas partie de votre identité, de votre être, de ce que vous êtes réellement. C’est un état que vous avez inconsciemment créé, mais cela ne veut pas dire que c’est une partie de vous.
Tout comme les enfants sont les créations de leurs parents, ils ne leur appartiennent pas pour autant et ont leur identité propre.
C’est un concept à bien comprendre et à intégrer si on veut aller mieux et guérir et ça a un impact direct sur l’effet des thérapies qu’on va entreprendre et notamment avec les soins énergétiques :
Ce type de soins ne force pas les choses et laisse l’inconscient décider de quoi il est prêt à se débarrasser, qu’est-ce qu’il est prêt à régler.
Quel inconscient va accepter de laisser partir une partie de son identité ? C’est comme si on vous demandait de vous dévisser un bras : il y a peu de chances que vous le fassiez…! 😉
Si la maladie est considérée comme telle, on comprends vite que les soins ou les thérapies quelles qu’elles soient ne vont pas avoir un grand impact dans la résolution du problème…
Là je parle de l’inconscient, (inaccessible inconscient…) mais le travail d’intégration va commencer par le conscient, ce qu’on est prêt à admettre avec notre raisonnement conscient :
- Avoir conscience d’être créateur de son mal-être (maladie, émotions négatives…), pas dans le but de culpabiliser mais bien pour reprendre la responsabilité de notre état et donc reprendre conscience qu’on a le pouvoir de changer les choses.
- Admettre consciemment que le problème qu’on a n’est pas nous : c’est comme un vêtement qu’on porte ou un accessoire : c’est quelque chose qui peut se voir, qui peut nous gêner pour bouger mais ça ne fait pas partie de notre être de base.
- Faire attention aux mots qu’on utilise pour parler de la douleur : on ne dit pas “je suis ceci cela”, mais plutôt “je souffre de…” par exemple. On pourrait croire que ça veut dire la même chose mais en fait en disant “Je souffre de…”, on se dissocie clairement du problème, on n’utilise plus le “Je suis…”. Au niveau de l’inconscient on n’envoie pas du tout le même message !
Se dissocier de son mal-être c’est la première des choses à faire quand on veut guérir et c’est un changement que vous seul pouvez initier. 🙂