Développement personnel

Les autres : notre miroir

Les relations qu’on entretient avec les personnes de notre entourage sont de très bons terrains de travail sur soi.

Nous côtoyons tous des personnes tous les jours : physiquement ou virtuellement, nous entrons en interaction avec un tout un tas de personnes, avec qui le courant va plus ou moins bien passer.

Mais comment les autres peuvent-ils nous aider à grandir et à évoluer ?

La réponse est toute simple : les autres font office de miroir grossissant de nos propres défauts, de nos propres blessures non guéries et de nos conflits intérieurs.

Les traits de personnalités, les défauts, les comportements qui vont nous déranger chez l’autre sont simplement le reflet de nos propres “problèmes” qu’on n’a pas résolus et qu’on ne veut pas voir en soi.

Je parle des comportements qui provoquent une réaction vive de notre part, qui nous dérange vraiment, pas l’opinion qu’on se fait du comportement en question. On peut par exemple trouver qu’être paresseux n’est pas le top du top mais si on n’est pas excédé ou dérangé plus que ça par cette façon d’être, alors pas de problème.

Prenons un exemple pour mieux comprendre tout ça :

Exemple : Vous ne comprenez pas tous ces gens radins et près de leurs sous, c’est un comportement et une façon d’être que vous méprisez profondément, qui vous met en colère.

Analyse : Ce trait de caractère vous interpelle, provoque une réaction chez vous. C’est que cela touche un point sensible, sinon vous ne le remarqueriez pas plus que cela (sans pour autant le cautionner, on est d’accord).

Le genre de questions à vous poser :

  • Est-ce que vous avez été, par le passé, blessé par un comportement de ce genre ?
  • Est-ce que vous n’auriez pas vous-même un petit côté radin que vous n’assumez absolument pas car vous savez que ce n’est pas spécialement flatteur ?

Si vous regardez très honnêtement en vous même mais que vous ne ressentez pas que c’est le cas, cela peut provenir d’une vie antérieure pendant laquelle vous vous êtes comporté de cette façon et vous ne vous l’êtes pas encore pardonné.

C’est quelque chose qu’il n’est pas facile à admettre, et l’exercice n’est pas forcément simple, je vous le concède ! 😉

Dans cet exemple, j’ai pris le côté radin, mais ça fonctionne avec tout : les gens colériques, menteurs, injustes, égoïstes, paresseux… etc etc

Tout ceci va de paire avec le fait qu’on attire à soi les personnes qui vont nous faire grandir et évoluer, que ce soit par des expériences positives ou enrichissantes ou par des épreuves, des prises de bec et des relations pas top qui suivent toujours le même schéma.

Une fois qu’on a identifié ce qui n’allait pas chez nous :

Par exemple “Je suis une fille, et je suis très agacée par les filles un peu cucu-la-praline-noeud-noeud-chichi-pompon”. En m’interrogeant et en regardant honnêtement en moi, je me rends compte que c’est parce que je n’assume pas pleinement mon côté féminin et le fait d’être une fille.

Il peut y avoir plusieurs raisons à cela et il faut essayer de décortiquer comment on aborde les choses au fond de nous  :

Par exemple, je n’assume pas mon côté féminin car :

  • Je pense qu’être une fille c’est être faible
  • Je pense qu’être une fille c’est dangereux
  • Je pense que mes parents auraient préféré un garçon
  • Je pense qu’en étant une fille je m’intègre moins bien dans mon groupe d’amis/ma famille/la société…
  • … etc

On peut avoir tout un tas de croyances limitantes par rapport au sujet et ce sont elles qui conditionnent nos comportements, sans qu’on s’en rende compte.

Parfois, en prendre simplement conscience est l’électrochoc qui va permettre de guérir cette partie de nous qui est refoulée, blessée.

Parfois il faudra faire un travail plus long de compréhension, d’acceptation et de pardon.